Le métier de soigneur animalier réunit chaque année des centaines de postulants. Par vocation ou en recherche de reconversion, l’idée de travailler toute la journée au contact d’animaux sauvages séduit. Mais le nombre de places est très faible. Découvrez dans notre dossier les témoignages de trois soigneurs, stagiaires ou actuellement en poste, leur parcours, les difficultés qu’ils ont dû surmonter, ou qu’ils surmontent encore, et leurs conseils à ceux qui souhaitent intégrer le métier.

Figure de proue des métiers que l’on retrouve au sein d’un parc zoologique, le soigneur animalier s’occupe au quotidien du bien-être des pensionnaires du parc en s’assurant de leur sortie quotidienne, de leur repas et de la propreté de leur bâtiment. Parce qu’il est au contact d’animaux sauvages, le poste de soigneur fait rêver. Mais c’est sans compter sur le parcours du combattant pour l’atteindre.

Le cursus scolaire

Comme pour beaucoup de métiers, il y a un cursus à privilégier pour mettre toutes les chances de votre côté. Si vous savez dès le plus jeune âge que vous souhaitez exercer ce métier, dirigez-vous après le collège vers des études agricoles, cela vous facilitera l’entrée à l’une des formations post-bac reconnues dans le milieu. Au nombre de quatre – Gramat, Carquefou, Vendôme et Sury-le-Comtail – chacune de ces écoles propose un cursus particulier, formation courte ou continue, VAE, contrat de professionnalisation, etc.

Les critères d’intégration peuvent légèrement différer mais au minimum il faut être majeur, avoir connu une première expérience de stage en parc zoologique et posséder le permis B. Une fois votre dossier d’inscription rempli et envoyé, vous serez convoqué, s’il est retenu, à un entretien de motivation et à des examens écrits. N’hésitez pas à vous munir de recommandations écrites de la part de professionnels du milieu zoologique. C’est un atout !

Concernant le bac, nous avons indiqué ci-dessus qu’une voie agricole était à privilégier et c’est vrai pour l’ensemble des formations soigneurs animaliers. Mais sachez que si vous avez loupé le coche, rien n’est perdu. De nombreux soigneurs animaliers sont issus de reconversions ! Toutefois, plus la formation est proche des métiers scientifiques ou en rapport avec la nature et plus vous aurez de chance d’être pris en école.

Les stages

Autant le bac agricole est fortement conseillé mais n’est pas indispensable, autant les stages en parcs zoologiques, eux, le sont. Vous ne pourrez pas intégrer une formation sans une expérience professionnelle dans le milieu animalier de trois semaines ou un mois minimum. Nous ne saurions que trop vous recommander d’en effectuer même plusieurs et dans différents parcs afin de consolider votre projet. Vous l’aurez compris, pour être soigneur animalier, il faut être mobile ! Pas toujours facile à combiner avec une vie de famille, surtout que la grande majorité de ces stages durent deux mois et ne sont pas rémunérés. Il faut donc bien étudier son projet de vie avant de se lancer, et vérifier que vous aurez le soutien familial, logistique et financier suffisant.

Où trouver des conventions de stage ?

C’est la grande question ! Aucun zoo n’acceptera de vous prendre en stage sans convention, sésame légal ! Si vous êtes déjà en formation, pas de problème, l’école vous en délivrera. Dans le cas contraire, il va falloir passer par un organisme extérieur. Pôle Emploi et les Missions locales en délivrent mais attention ce n’est pas illimité et les critères d’obtention sont de plus en plus sévères ! Sinon, sachez que les formations à distance comme l’IFSA vous permettent non seulement d’avoir un bagage de connaissances au métier de soigneur animalier mais aussi de bénéficier de conventions pendant trois ans. De quoi se faire un joli bagage professionnel !

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